L’extension de l’écopâturage dans le Choletais

Archives - Cet article date de plus de 6 mois
Quatre nouvelles parcelles vont bénéficier de l’écopâturage, mis en place depuis 2015 à Cholet.

Ils ne coupent pas l’herbe, eux la mangent plutôt. On vous parle des 26 animaux du cheptel qui permettent à la Ville de Cholet de mettre en place l'écopâturage. Cette manière d’entretenir les terrains publics en faisant paître des animaux est un choix de la Collectivité qui apparaît bénéfique à tous points de vue. D’abord en permettant une diminution des pollutions avec la fin du passage de la tondeuse. Ensuite par une augmentation de la biodiversité des parcelles pâturées, et par une baisse de la pénibilité de l'entretien de certains sites par les agents de la Collectivité. Le Champ de Bataille, par exemple, est un terrain pentu et donc délicat à tondre au Nord-Est de Cholet.

Bientôt quatre nouvelles parcelles ajoutées

Sur 9 parcelles, on retrouve des chèvres naines, 5 races différentes de moutons et même un bélier vendéen acquis auprès de la ferme pédagogique située à l’étang des Noues. La liste des emplacements choisis pour bénéficier de l’écopâturage n’a cessé d’être étendue depuis cinq ans : en 2019, à La Séguinière, une parcelle a été investie par des chevaux de trait. Quatre autres doivent être concernées d’ici le mois de mars : l’une près du restaurant La Touchetière, deux autres près du lycée Fernand-Renaudeau et à côté de l’EHPAD La Cormetière, et la dernière au Puy Saint Bonnet.

Les animaux présents sur les parcelles sont quotidiennement surveillés par les agents municipaux. Tout en prenant compte de la météo et en s’y adaptant, ils veillent à leur santé, leur alimentation, mais aussi leur reproduction. Les naissances sont en effet régulées pour être concentrées au moment du printemps, sachant par exemple que la période de gestation pour les moutons et les chèvres dure cinq mois en moyenne.
 

L’ensemble des animaux reste visible par les promeneurs qui passent à proximité, sensibilisés ainsi à cette pratique de l’écopâturage.

Partager cet article Twitter Facebook Linkedin email