Lys-Haut-Layon. 70% de commerçants satisfaits

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Une étude lancée par la Chambre de Commerce et d’Industrie montre une situation plutôt favorable du commerce à Lys-Haut-Layon.

Lys-Haut-Layon a adhéré, voilà un an, au programme Petites villes de demain. Celui-ci permet aux localités de moins de 20 000 habitants en lien avec l’intercommunalité, de bénéficier d’un soutien spécifique de l’État et de ses partenaires pour élaborer et mettre en œuvre leurs projets de revitalisation. Dans le cadre du volet économique de ce dispositif, la Municipalité a lancé, avec le concours de la Chambre de Commerce et d’Industrie (CCI) de Maine-et-Loire, une étude sur l’appareil commercial à Lys-Haut Layon. La commune nouvelle compte 13 709 m2 de surface commerciale, 58 commerces et  10 établissements dans la catégorie café, hôtel et restaurant.

Des chiffres d’affaires en hausse

Le diagnostic ressort positivement puisque la vacance des locaux commerciaux a diminué ces dernières années. 64 % des professionnels enregistrent une progression de leur chiffre d’affaires, même si l’activité a été ralentie, pour certains, par la crise sanitaire. Par ailleurs, les consommateurs ayant répondu au questionnaire et 70 % des professionnels se déclarent satisfaits de la dynamique actuelle de la commune. Les Vihiersois constituent logiquement les premiers clients des commerces et services de Lys-HautLayon. Plus de trois établissements sur quatre reçoivent des habitants de Vihiers. En dehors de Lys-Haut-Layon, certains points de vente captent une clientèle qui va parfois au-delà des limites de la commune nouvelle, Montilliers particulièrement.

Des boutiques à l’essai

Des animations et actions seront mises en place pour conforter le commerce en place à l’échelle de Lys-Haut-Layon. La CCI travaille actuellement à la réalisation d’un plan d’actions qui sera intégré au dispositif Petites villes de demain pendant six ans. Durant cette période, la commune bénéficiera des services de la CCI pour l’animation et la mise en place des actions dans le territoire. Par exemple, un système de boutique à l’essai pourrait être mis en place. L’entrepreneur serait soutenu par une structure d’accompagnement à la création d’entreprises et testerait son idée pendant six mois, dans des locaux à loyer modéré. En cas de succès de l’activité, l’entreprise serait délocalisée vers des locaux définitifs.

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