Mai 2025. Gilles Bourdouleix répond aux Choletais
C vos questions
27/05/2025 - Lu 1158 foisBonjour à toutes et à tous.
Merci de nous retrouver pour ces trois questions  qui sont posées par nos concitoyens choletais.  
Je pose tout de suite la question de Teddy : 
"Est-il possible d'élargir les  plages horaires des bus, comme par exemple le soir ou le week-end, pour ne  pas être obligé de rentrer tôt ?" 
Il est vrai que la problématique des horaires de bus est importante, pour un  réseau d'une ville à taille humaine comme Cholet où on n'a pas un tram, un  métro, on n'est pas une métropole avec une desserte systématique de toutes les  communes périphériques, banlieue de la ville-centre.  Donc nous devons gérer un réseau qui fonctionne bien, qui a sa gare d'échange  en bas de l'endroit dont je vous parle, c'est-à-dire devant l'Hôtel de Ville.  Et il faut bien comprendre que toute augmentation des horaires nécessite  qu'on puisse faire fonctionner l'ensemble des bus sur tout le réseau  dans l'horaire qui est ajouté.  D'où un coût, disons le, important.  Alors c'est vrai que nous avons un réseau qui se termine à 20h.
Ce qu'il  est possible de faire, et nous sommes en train de le faire d'ailleurs avec les  étudiants du Domaine universitaire, c'est d'étudier plutôt une adaptation de  transport à la demande, c'est-à-dire un système qui pourrait être un système de  navette qui amènerait les étudiants de leur lieu d'étude vers le centre-ville  le soir, lorsque les cours se terminent plus tard. 
On peut imaginer le développer pour d'autres situations, pour d'autres  raisons, dans d'autres quartiers.  Mais il est clair qu'on ne pourra pas économiquement, financièrement, élargir  les horaires pour faire fonctionner tout le réseau dans des heures qui sont  beaucoup plus tardives.  
Une deuxième question qui est posée par Curtis Bruno, quartier Maréchal Leclerc, sur l'aspect commercial de Cholet.
"Il y a de nouvelles constructions qui s'ouvrent, notamment à côté du nouveau Picard avenue Edmond-Michelet. Mais qu'en est-il du centre-ville ? La rue Clemenceau, où il n'y a que quelques magasins ouverts, c'est une mauvaise vitrine pour Cholet. Y aurait-il moyen d'attirer de nouveau les commerçants dans le centre pour le faire revivre ? Que ce soient des aides d'accompagnement, des aides de financement, d'installation. Merci pour votre réponse."
On sait que le centre-ville a pu souffrir. Il souffre dans toutes les villes. Le système commercial a évolué : à la fois un agrandissement de toutes les zones commerciales de périphérie, parfois de manière indispensable parce qu'il y a des magasins, je ne citerai pas les enseignes, mais il y a des magasins pour lesquels il est nécessaire, indispensable de se trouver en périphérie. Et puis d'autres magasins qui peuvent, c'est vrai, s'épanouir en centre-ville.
Je me permets de rappeler quand même que Cholet est une des rares villes de sa taille à avoir développé un nouveau centre-ville, comme nous l'avons fait avec les Arcades Rougé, il y a maintenant une quinzaine d'années. Je rappelle : les Arcades Rougé, c'était un hectare en centre-ville avec une école, avec une zone à l'abandon, une friche, du parking qui avait été installé provisoirement au moins pour occuper l'espace. Et nous avons totalement revitalisé cet hectare avec du commerce, du logement, un cinéma, que nous n'avons pas voulu faire en périphérie de la ville. Et c'est vraiment un bel exemple de restructuration, de redynamisation du centre-ville.
Alors oui, dans l'hyper centre-ville qu'il faut resserrer, nous avons des  secteurs qui sont très dynamiques, en bonne santé.  Récemment, je rencontrais les commerçants de la rue Nationale et je  peux vous dire qu'ils sont satisfaits de l'activité commerciale.  On a une faiblesse rue Clemenceau, nous en sommes conscients.  
La rue Clemenceau a deux inconvénients : sa forme, on monte un petit peu, on  redescend ensuite, et puis surtout c'est une voie de sortie du centre-ville, donc  on est pressé de partir.  Quand vous arrivez rue Nationale, vous rentrez dans la ville, vous savez que  vous allez chercher un stationnement, vous allez traverser, vous prenez votre  temps, depuis votre voiture, vous jetez un coup d'oeil aux commerces, aux  vitrines et ça peut donner envie de revenir.  La rue Clemenceau, c'est différent.  Donc nous travaillons actuellement avec les commerçants de la rue Clemenceau  pour réfléchir.  Est-ce qu'on doit continuer à laisser passer les bus par cette rue là ?  Est-ce qu'on ne doit pas avancer vers une plus grande piétonnisation ?
Un certain nombre de questions que nous allons résoudre avec les commerçants. Mais en tout cas, sachez que nous sommes à l'écoute pour faire en sorte que notre centre-ville soit dynamique. Mais encore une fois, ne noircissons pas le tableau. Nous avons un centre-ville qui va beaucoup mieux que dans beaucoup d'autres villes et on le constate d'ailleurs quand il y a des grandes manifestations. Je pense notamment aux fêtes de Noël avec le village, la crèche, la maison du père Noël, où on voit vraiment beaucoup de visiteurs pour le centre-ville. Mais on continue bien sûr à accompagner nos commerçants pour que nous puissions donner une belle image du coeur de ville de Cholet.
Caroline, du quartier Lorraine, demande que l'on améliore les conditions, notamment pour les plus jeunes, en constatant que l'on fait beaucoup de choses pour que les enfants s'épanouissent et un petit peu moins peut-être pour les ados. Et elle pense à "plusieurs choses qui pourraient être mises en place : plus de balançoires avec des sièges plus hauts, pour les plus grands qui veulent aussi s'amuser à se balancer, une tyrolienne. Beaucoup d'espace au parc du Menhir, ça pourrait être sympa. -Tout à fait.- Un pump track, encore mieux qu'un skatepark, pour petits et grands."
Et une autre question : elle dit avoir "grandi à Nantes et avoir constaté que des petits bassins étaient une façon d'avoir un accès gratuit à ce qui pourrait remplacer une piscine."
Alors sur les jeux, j'entends.  J'ai d'ores et déjà transmis à la direction qui s'occupe de ces  aménagements, ces propositions.  C'est vrai qu'on pourrait améliorer pour les un peu plus grands.  Tyrolienne, c'est une bonne idée, ça manque.  J'ai une fille qui est jeune et qui m'a déjà fait la remarque,   que dans des communes périphériques de Cholet, on trouvait des tyroliennes,  mais pas à Cholet.  
Donc on va y réfléchir.  
Sur les bassins, d'abord, on n'a pas vraiment de bassins qui s'y prêtent et  moi je suis excessivement réticent parce que nous avons tout simplement un  problème de sécurité.  Il faudra qu'on m'explique comment il faut tant de maîtres nageurs pour une  piscine de telle surface avec tant de personnes présentes en même temps et  qu'on va laisser les gens, y compris les gamins, se baigner dans des bassins qui  ne sont peut-être pas profonds, mais malheureusement, on peut se noyer dans  50 centimètres d'eau.  Et comment on va laisser des enfants dans les bassins sans aucune  surveillance officielle ?  
Ça, je crois que c'est une impossibilité. Si des villes le font, à leurs risques et périls.   
Mais le jour où, hélas, il y aurait un accident, il y aurait des conséquences à mon sens, qui seraient assez fâcheuses pour les responsables de la collectivité.
En tout cas, sur l'ensemble des aménagements pour les enfants et les ados, nous allons y travailler, y réfléchir, améliorer encore. Il faut toujours améliorer.
Et je remercie effectivement cette question qui met en lumière un vrai besoin dans les quartiers.
Merci à vous. Madame.
