Maïwenn, référente handicap au Conservatoire du Choletais
Toujours là pour vous
03/11/2025 - Lu 48 foisMaïwen Coutier.
J'ai 46 ans, professeur de flûte traversière au Conservatoire du Choletais et référente handicap au service des Choletais depuis un an.
Alors mon métier consiste déjà à accueillir les personnes en situation de handicap au conservatoire et à avoir un suivi pédagogique avec les familles.
Toute l'équipe du conservatoire. On a plusieurs formules pour accueillir les personnes en situation de handicap.
On peut les accueillir de manière individuelle, dans des cours adaptés et de manière collective.
Et j'ai aussi en charge de diriger l'ensemble, le mix and match qui est un ensemble inclusif.
On fait de la musique ensemble et ils utilisent différents instruments.
Donc il y en a qui vont faire de la flûte, il y en a qui vont faire de la percussion.
Généralement, quand on est en parcours adapté au Conservatoire, ils ont choisi un instrument et donc ils ont un cours individuel de 30 minutes avec un professeur spécialisé.
En fonction des possibilités de l'élève en situation de handicap.
Et après on a pris aussi ce parti là.
On est un conservatoire assez innovant dans le sens où le collectif, il y a des personnes en situation de handicap et des valides.
Les personnes en situation de handicap sont toujours très heureux de venir nous voir.
Pour eux, c'est important d'avoir le rituel de l'installation de la salle.
Ils se retrouvent tous ensemble.
On a des horaires fixes de cours et après dans les cours, on est beaucoup dans l'expérimentation.
Le cœur de notre métier, c'est de s'adapter à tout type de handicap, du plus lourd ou plus léger.
Qu'est ce qui me plaît dans mon métier ?
C'est d'être au service des gens justement, d'être surtout par rapport à la dimension humaine.
Moi, c'est quelque chose qui me passionne depuis que je suis toute petite, c'est de pouvoir se dire comment on va gérer une situation alors que ce n'était pas du tout prévu.
Après, c'est vivre des émotions avec les gens, donc à travers la musique, je trouve que c'est un bon vecteur d'émotions et on partage beaucoup de choses donc ils nous apprennent plein de choses, donc on se remet en question tout le temps et c'est ce qui fait qu'on essaye de s'adapter.
Le plus proche du terrain quoi.