Cette nouvelle signalétique, qui indique clairement quel sort lui réserver, peut être directement apposée sur ce dernier, sur son emballage, sur les documents associés (notice, garantie) ou bien sur le site Internet du constructeur.
Déployée sur de nombreux produits du quotidien (équipements électriques et électroniques, médicaments, textiles, meubles, articles de jardinage et de bricolage, articles de sport, jouets, etc.), l’info-tri peut se présenter de façon légèrement différente d’un support à l’autre (couleur, forme, etc.) mais l’objectif reste le même : faciliter le geste de tri pour le citoyen.
Le parcours après le tri
Déposer au bon endroit un article usager ou qui ne sert plus, c’est lui offrir une nouvelle vie, tout en contribuant à une économie plus responsable.
Selon son état et ses composants, il peut emprunter plusieurs chemins et ainsi :
- être réemployé ou réutilisé, pour prolonger sa durée d’usage,
- être réparé, pour être donné ou revendu et réjouir un autre usager,
- être recyclé, pour être transformé en un nouveau produit,
- faire l’objet d’une valorisation énergétique.Quelques exemples : déposée au supermarché, une ampoule deviendra peut-être une boule de pétanque ; une fois donné à une association, un jouet sera réparé et fera le bonheur d’un nouvel enfant ; après un tour au centre de recyclage, une enveloppe en carton deviendra une boîte à pizza.
Le meilleur déchet : celui que l’on ne produit pas
Si le tri est une solution pour atténuer l’impact de notre consommation sur l’environnement, l’enjeu principal reste avant tout de limiter au maximum nos déchets et de mieux consommer. Lors de nos achats, le bon réflexe est donc d’éviter les produits à usage unique, de penser au réutilisable et d’acheter plus durable. De plus, se tourner vers la réparation lorsqu’un appareil est endommagé est recommandé. Des aides à la réparation sont d’ailleurs disponibles sur les appareils électriques et électroniques et les vêtements par exemple.
Infos
Site internet : quefairedemesdechets.gouv.fr