Je suis cardiologue, j'ai terminé mon cursus en 2014.
J'ai pris un poste d'assistant partagé avec le CHU de Nantes et le centre hospitalier de Cholet à mi-temps pendant deux ans.
À l'issue de ce poste de deux ans, j'ai pris mes fonctions de praticien hospitalier à l'hôpital de Cholet en gardant un temps partiel à 20 % au CHU de Nantes.
J'exerce donc à Cholet depuis environ une dizaine d'années.
Concernant ma spécialité en cardiologie, il y a une dizaine d'années, le service était vraiment à l'état embryonnaire, donc ce n'est pas vraiment ça qui m'a attiré ici.
Néanmoins, ça a été l'occasion de développer le service avec mon équipe de cardiologues pour aboutir aujourd'hui à un service qui exerce pleinement ses fonctions d'hôpital de territoire d'une ville moyenne en tout cas, avec l'ouverture d'un plateau technique invasif il y a à peu près un an et demi.
Et puis la restauration de notre service où nous sommes actuellement.
On a pu aussi faire ce service à l'image qu'on souhaitait, ce qui était un point très positif.
Voilà, c'est un de nos atouts de miser sur l'accueil, sur la formation.
Nos internes ont besoin d'être bien encadrés, d'apprendre des choses, de ne pas se sentir seuls surtout dans une spécialité où on peut avoir des patients lourds et potentiellement graves, ce qui peut inquiéter parfois le choix de la cardiologie comme terrain de stage pour des internes qui ne sont pas en formation cardiologie.
Le défi est relevé avec mon équipe.
Cours aux internes, staff tous les matins, gardes de nuit et de week-end en binôme.
Une équipe médicale version 2.0, jeune génération qui reste à taille humaine et qui reste très disponible pour l'encadrement, la réponse aux questions, la formation des internes par les différents biais que nous avons sur l'hôpital.
Initialement, l'installation à Cholet n'était pas forcément évidente.
J'ai rapidement vu un avantage néanmoins dans le dynamisme du territoire, dans la qualité des relations humaines, que ce soit entre professionnels de santé, mais également avec les patients du cru choletais.
Avec mon épouse, nous apprécions également la qualité de vie à Cholet, sur l'absence de perte de temps dans les transports, sur l'effort qui est fait on va dire, de la ville, sur l'éducation, sur l'attractivité du territoire, sur cette ville qui n'a pas de plage au bout de la rue, ni de vocation universitaire en premier lieu en tout cas.