Nuaillé. Contournement de la commune annoncée pour cet été

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Des travaux de mise en 2x2 voies se déroulent sur la section de la RD960 comprise entre Saumur et Doué-laFontaine, incluant la construction d’un contournement de Nuaillé, depuis mars 2022.

Ce chantier concrétise un dossier à l’étude depuis plusieurs années. Dans les faits, cet aménagement routier doit renforcer la sécurité des usagers, fluidifier la circulation, tout en apaisant le centrebourg, assurant une meilleure qualité de vie aux riverains et facilitant l’accès aux commerces.

11 000 véhicules par jour

Ce nouvel aménagement permettra donc de fortement réduire les nuisances provoquées par le trafic routier, puisque Nuaillé est actuellement traversée quotidiennement par 11 000 véhicules, dont 1 400 poids lourds. La date de mise en service dépendra de la décision définitive, prise mi-avril, selon l’avancée des derniers travaux, avec l’objectif de les livrer au début de l’été prochain.
Sur cet itinéraire, qui constitue un axe routier stratégique pour le développement du sud du département, les communes de Douéen-Anjou, Vihiers, Vezins et Coron ont déjà bénéficié de la construction d’une déviation.

3,7 millions d’euros investis

Les travaux, visant à raccorder la RD960 et la RD160e, comprennent l’aménagement sur une section d’une chaussée neuve à deux voies d’une longueur de 1 060 mètres entre l’actuel giratoire de Nuaillé au nord et le nouveau giratoire sur la route qui relie Trémentines à Nuaillé, au lieu-dit La Sévaudière. Une seconde section, composée d’une chaussée neuve à deux voies de 1 300 mètres est, quant à elle, située entre le giratoire créé sur la RD160e, jusqu’au lieu-dit Marin, situé à l’entrée de Cholet, sur la RD160. Le coût de l’opération est estimé à 3,7 millions d’euros TTC. Le Département de Maine-et-Loire en finance 2,5 millions et la Région des Pays de la Loire, 1,2 million.

Limiter les impacts

Différentes mesures environnementales accompagnent ce projet conçu de manière à optimiser le tracé afin de réutiliser au maximum les sections déjà aménagées, en préservant plusieurs arbres remarquables, en remettant en état originel des parcelles agricoles, en créant trois mares, en préservant la trame paysagère existante, en plantant 1 700 mètres de haies en compensation des 430 mètres impactés par le projet et en renforçant la fonctionnalité de zones humides existantes.

Article paru dans le Synergences hebdo N°643
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