Pour  optimiser les performances énergétiques de l’usine de traitement des eaux usées et dans le cadre de son Plan Climat Air Énergie Territorial (PCAET), la Collectivité construit une unité de traitement et d’injection de biométhane. L’objectif est de réduire l’impact environnemental et de valoriser 100 % du biogaz produit par la station d'épuration des Cinq-Ponts. L’installation sera livrée courant 2026.

Un impact carbone réduit

Mise en service en 2001, la station d'épuration assure le rejet d’une eau d’excellente qualité dans la Moine et dans l'Èvre. Cette dernière dispose d’une filière eau avec un traitement de 149 000 équivalent-habitants ainsi que d’une filière boues qui correspond à 190 000 équivalent-habitants. Grâce à deux digesteurs, des réservoirs contenant des déchets organiques, elle produit près de 915 000 Nm3 de biogaz constitué à 63% de méthane. 

Aujourd’hui, seuls 30% de ce biogaz sont utilisés pour alimenter les chaudières qui assurent le maintien en température des digesteurs, tandis que le surplus est brûlé en torchère. Ce qui génère des émissions de CO? dans l’atmosphère. La future unité de traitement et d'injection de biométhane permettra de limiter l’empreinte carbone de la station des Cinq-Ponts car le biogaz sera injecté dans le réseau public de distribution de gaz naturel de GrDF. Chaque année, c’est la quantité de gaz équivalant à la consommation moyenne de 500 foyers qui sera réinjectée dans le réseau.

De plus, la nouvelle installation va permettre de réduire les émissions de gaz à effet de serre de près de 1 240 tonnes de CO? par an. Le coût total de l’opération s’élève à 5,25 millions d'euros TTC.

L’équipement public bénéficiera aussi de la participation de l'ADEME à hauteur de 169 965 € au titre de l'installation de méthanisation.