Rafaël, Auxiliaire de vie

Toujours là pour vous

06/05/2025 - Lu 30 fois

Rafaël, 25 ans, Auxiliaire de vie au sein d'Adomi Facil et au service des Choletais depuis six ans.

Mon métier consiste à maintenir les personnes à leur domicile. On les aide à les habiller le matin, à les laver, au petit-déjeuner. Il peut y avoir de l'accompagnement aussi pour tout ce qui est rendez-vous aussi pour libérer les conjoints, pour faire les courses, le soir aussi pour les coucher.

Il n'y a pas vraiment de journée type. Justement, c'est ça qui est bien dans ce métier-là. En général, on commence vers 7h pour tout ce qui est lever et petit-déjeuner jusqu'à 11h, 11h30 et après on passe à tout ce qui est préparation de repas. On peut aussi aider pour manger, pour ceux qui ne peuvent pas le faire tout seul. Et puis en général, ça se finit vers 13h, 14h.

On finit par avoir une pause dans l'après-midi. On reprend aux alentours de 17h pour tout ce qui est changement de protection, habillage, repas, coucher. Et puis ça arrive aussi d'avoir des semaines où on travaille l'après-midi et on ne travaille pas le soir quand c'est comme ça. Donc l'après-midi, c'est en général plus de l'accompagnement, les courses, les rendez-vous médicaux, les jeux de société. On fait souvent les mêmes bénéficiaires, mais ça arrive aussi qu'on aille voir d'autres bénéficiaires quand une collègue est absente. On connaît à peu près tout le monde.

Ce qui me plaît dans notre métier, c'est le contact. Finalement, c'est vraiment la base du travail. Et puis, il y a les échanges. J'ai la sensation que finalement on se rend utile. On voit que des fois on est les seules personnes à venir dans la journée. Le contact, ils n'attendent que ça finalement. On crée du lien, c'est sûr qu'on s'attache forcément. Puis finalement, les journées ne sont jamais pareilles.
Donc c'est ça aussi qui est qui est bien. On ne sait pas à quoi s'attendre dans la journée. Les heures passent vite et on ne voit pas le temps passer. Les difficultés, ça peut être tout ce qui peut être les chutes. Forcément, ça arrive, mais on est formé aussi pour, donc on sait quoi faire dans ces moments-là, finalement.